Spectacle : A cran
Le sujet de la persécution est très actuel bien qu’il existe depuis des siècles. La persécution pouvait même aller jusqu’au massacre organisé. Il existe un bon nombre d’harcèlement, la chorégraphe Natacha Balet a choisi de s’intéresser au cyber harcèlement à l’école. Aujourd’hui, c’est un sujet de plus en plus commenté et analysé par les médias, les institutions et les gens.
Le cyber harcèlement est un fait grave qui peut avoir des conséquences dramatiques. Il est un des modes d’harcèlements qui fait le plus souffrir parce qu’il ne s’arrête jamais et qu’il n’y a plus de limite, ni de temps ni d’espace. Le harcèlement est sorti des murs de l’école. Certains élèves peuvent être persécutés 24 heures sur 24.
Comment interagissent les réseaux sociaux dans ce processus d’harcèlement?
Le cyber harcèlement est un outil supplémentaire qui vient compléter la panoplie de l’harceleur scolaire au même titre que les moqueries, les rumeurs, surnoms et autres violences physiques déjà utilisées.
Angoisse, dépression, tentative de suicide sont les graves conséquences du cyber harcèlement qui n’ont rien de virtuelles. L’anonymat apparaît comme une composante importante au cyber harcèlement. Il a pour effet de désinhiber. Il devient essentiel de clarifier la distinction entre la vie publique et la vie privée.
Confidentialité, discrétion, pudeur… quel sens donne-t-on à ceci ? Qu’est-ce qui ne doit plus devenir public ? Sur quoi une réputation est-elle fondée ? Quelle importance faut-il accorder à la popularité ? On peut s’interroger sur l’usage qui est fait du mot AMI.
Le philosophe fondateur du lycée ARISTOTE avait bien saisi la possible contradiction pouvant exister entre le désir d’avoir beaucoup d’amis et le nombre nécessairement restreint des amis véritables.
Les amis Facebook, Instagram, Snapchat ou encore Tik Tok sont des éléments importants de la sociabilité adolescente qu’il convient de prendre au sérieux afin d’aider les jeunes à trouver leurs repères au sein des relations qu’ils tissent dans le cyberespace. Tantôt agresseurs, tantôt victimes, ces jeunes passent parfois sans le maitriser, d’un statut à l’autre.
Quel rôle avons-nous en tant que citoyen, ami, famille sur cette violence sans limite ?